Référé par Bilodeau-Marquis, Audrey, Étudiante en naturopathie
La Parapharmacie
Glycéré Hydraste
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Détails du produit

Composition

Hydraste
hydrastis canadensis
Racine et rhizome séchés
Biologique
Glycérine végétale
Glycérine
Extrait de palme et de coco
Biologique

Préparation

Mélange d’un glycéré et d’une teinture simple
La préparation est brassée quotidiennement durant 30 jours, pressée et tamisée
Aucun additif, colorant ou agent de conservation
Sans sucre ajouté, sans gluten, sans soja, sans OGM, non irradié

Format

Bouteille de verre ambré avec compte-goutts – 50 ml

Indications

Système respiratoire : bronchite, pneumonie, grippe, rhume, sinusite, mal de gorge
Système génito-urinaire : infection urinaire, néphrite, cystite, vaginite, prostatite, maladie transmise sexuellement
Système digestif : ulcère dans la bouche, gingivite, diarrhée
Infections : otite, labyrintite, amygdalite, conjonctivite

Contre-indications et mises en garde

Grossesse1,2,3,4,5,6,7,8,9
Hypertension artérielle (grandes doses)3,5,8,9
Insuffisance rénale4,8
Spasmes gastrointestinaux, nausée, vomissement
Employer pour de courtes périodes de traitement (15 jours maximum)
L’usage porlongé peut diminer l’absorption de la vitamine B3,9

Interactions

Médicaments hypotenseurs
Héparine3,4,5

Posologie

Dose d’intervention : 10 à 30 gouttes, 1 à 5 fois par jour, AU BESOIN, pour un maximum de 3 jours.
Dose de traitement : 10 à 30 gouttes, 1 à 5 fois par jour, au besoin, pour un maximum de 3 jours.
Dose pour enfants (2 ans à 12 ans) : 1 à 15 gouttes, 1 à 3 fois par jour, pour un maximum de 10 jours.
Débuter avec de petites doses pour s’assurer de la tolérance aux plantes.
Diluer le glycéré dans une gorgée d’eau. Ne pas mélanger à du lait. Brasser le glycéré avant l’utilisation.

Mode d'action

Les principaux constituants de l’hydraste sont des alcaloïdes (berbérine, hydrastine, hydrastinine, canadine) et des résines. La berbérine est principalement responsable de l’amertume, de la couleur jaune de l’hydraste et de son incroyable action. La berbérine est douée de propriétés bactériostatiques à faibles doses, bactéricides à plus fortes doses. In vitro, elle est active sur le nombreux germes (staphylocoques, streptocoques, mais aussi salmonelles, proteus, vibrions, etc.). Elle est également fongicide et toxique à l’égard des divers protozoaires (leishmanies, Plasmodium…) Elle ralentit le péristaltisme intestinal. Il semblerait que les alcaloïdes de l’hydraste, plutôt que de tuer les pathogènes, comme le font les antibiotiques conventionnels, inhibent leur adhésion aux tissus cellulaires, les empêchant ainsi de s’intaller dans l’organisme. L’hydraste surcharge cependant le foie et les reins qui doivent éliminer l’hydrastine. Après 10 à 14 jours, le foie se fatiguqe et l’hydrastine commence à s’accumuler dans l’organisme. Il est donc préférable de n’utiliser l’hydraste que durant de courtes périodes, en phase aiguë d’une infection.

Hydraste : plante vasoconstritrice1,7,9,10,11,12, hémostatique1,3,7,9,10,11,12, choléritique1,3,4,5,7, bactériostatique, antibactérienne1,2,5,7,9,11, antiparasitique4,7, antifongique2,5,7, antibiotique, immunostimulante3,5,7, anticancérigène3,4,13, antitumorale2,3,5, antituberticuleuse, anticonvulsive3,12, antispasmodique1,7, sédative1,3,7,9, hypotenseur2,3,5, hypertenseur à grandes doses2,3,5,12, utérotonique1,3,9, ocytocique3,10,12, stomachique, tonique amer7,9, laxative3,9, antidiarrhéique4,13, carminative3,13, hypoglycémiante, détergente, ophtalmique, fébrifuge2,13, antipériodique, antihistaminique, diurétique, antiseptique, cicatrisante, anti-inflammatoire, astringente, antiémétique et stimulante. L’hydraste est indiquée dans les cas de métrorragie1,10, règles abondantes1,2,3,4,7,9,12, hémorragie postpartum2,3,9, dysménorrhée, dyspepsie1,2,4,7,13, anorexie, gastrite1,2,3,4,5,7,9, colite2,3,9, ulcère gastrique3,5,9, ulcère dans la bouche, mal de gorge5,9, gingivite, amygdalite, conjonctivite4,5,11, mal d’oreille5,9,13, inflammation des muqueuses1,7,9,13, infection du système respiratoire supérieur2,3, hémoptysie, infection urinaire, candidose, diarrhée2,3,4,5,7,13, fièvre, affection veineuse10,11, hémorroïde, fissure anale. En usage externe, l’hydraste est indiquée dans les cas de blessure, coupure, saignement, piqûre d’insecte, herpès labial ou génital, vaginite, démangeaison, eczéma2,3, psoriasis, mycose.

Associations favorables

THYM en infusion dans les cas de coqueluche. Boire 1 à 2 tasses par jour.
ÉCHINACEA en glycéré dans tous les types d’infections. Prendre 5 à 10 gouttes, jusqu ‘à disparition des symptômes.
SIROP DE PLANTAIN dans le cas d’irritation des voies respiratoires. Prendre ½ à 1 c. à thé, 3 fois par jour, au besoin.
GRIPPETHÉ en infusion dans les cas de congestion, rhume ou sinusite. Boire 1 à 3 tasses par jour.
FRAMBOISIER ou CAMOMILLE en compresse dans les cas de conjonctivites.
URINATHÉ en infusion dans les cas d’infections urinaires. Boire 2 à 3 tasses par jour.

Usage traditionnels

On retrouve des Hydrastis seulement en Amérique du Nord et on ne connaît qu’une seule espèce au genre. Margré son nom de canadensis, on retrouve l’hydraste beaucoup plus aux États-Unis qu’au Canada, où elle pousse surtout dans la vallée du Niagara en Ontario et la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique. L’hydraste était une plante couramment employée par les Amérindiens qui l’appréciaient pour ses vertus médicinales et tinctoriales (teintures végétales qui vont du jaune, orange, rouge, jusqu’au vert). La cueillette intensive de l’hydraste sauvage au siècle dernier a mis en péril sa survie et on a même songé à en interdire la cueillette. Nous utilisons l’hydraste cultivée depuis près 1995 et de l’hydraste certifié biologique de puis 2002. On retrouve maintenant de bonnes qualités d’hydraste cultivée sur le marché, ce qui justifie le boycott de l’hydraste sauvage.
L’hydraste a été traditionnellement utilisée dans les cas de désordres digestifs, gastrites, ulcères d’estomac, dyspepsie, colites, anorexie, mucus dans les voies respiratoires, règles abondantes, hémorragies post-partum, en usage externe dans les cas d’eczéma, démangeaisons, conjonctivites, otorrhée.

Certification

Certifié biologique sous contrôle indépendant (Ecocert Canada)
Reconnu biologique par le Conseil des appellations agroalimentaires du Québec (CAAQ)
Fabriqué selon les Bonnes Pratiques de Fabrication
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1 Mc Guffin Michael et al. Botanical Safety handbook. Boca Raton : CRC Press; 1997.
2 Brinker Francis. Herb Conntraindications and Drug Interactions. Third Edition. Sandy : Eclectic Medical Publications; 2001.
3 Chandler Frank. Herbs-Everyday Reference for Health Pofessionals. Ottawa : Canadian Pharmacists Association; 2000.
4 Chevallier, Andrew. Encyclopédie des plantes médicinales. Montréal : Sélection du Reader’s Digest; 1997.
5 Barnes J., Anderson L.A., Phillison J.D. Herbal medicines. Second edition. Londres (UK); Pharmaceutical Press; 2002.
6 Bradley Peter R. British Herbal Compendium. Volume 1. Bournemouth : BHMA; 1996.
7 Winston David, Kuhn Merrily A. Herbal Therapy & Supplements. Philadelphia : Lippincott; 2000.
8 Blumenthal, Mark. The ABC Clinical Guide to Herbs. Austin : American Botanical Council. 2003.
9 Moerman Daniel E. Native American Ethnobotany. Portland : Timber Press; 1999.
10 American Herbal Pharmacopoeia. AHP : Santa Cruz; 2000.
11 Bruneton Jean. Pharmacognosie : Phytochimie-Plantes Médicinales. Paris : Technique et Documentation; 1993.
12 Bézanger L., Pinkas M., Torck M.. Plantes médicinales des régions tempérées. 2e édition. Paris : Maloine; 1990.
13 Bézanger L., Pinkas M., Torck M. Les plantes dans la thérapeutique moderne. Paris : Maloine; 1986.


Précautions

  • Consulter un praticien de la santé si les symptômes persistent ou s'aggravent.
  • Éviter la prise avec des médicaments d'ordonnance, sédatifs et PSN à effets sédatifs, breuvages alcoolisés. Ne pas prendre si vous souffrez d'hypertension ou d'une maladie du rein. Ne pas prendre durant la grossesse ou l'allaitement.

Ingrédients

    Ingrédients médicinaux
  • Hydrastis canadensis : 1 mL

  • Autres ingrédients
  • Eau
  • Glycérine